Pour une politique de santé publique et des soins médicaux digne et respectueuse des altérités
Pour une politique de santé publique et des soins médicaux digne et respectueuse des altérités
Aucune loi ou loi d’urgence concernant la santé des êtres humains ne puisse être effective sans une procédure ouverte et transparente de validation d’experts indépendants des milieux industriels et de leurs lobbys (par des liens familiaux, de carrière, financiers, boursiers, participations à des groupes d’intérêts communs, etc..). Devraient impérativement participer au groupe de réflexion/évaluation une panel de citoyen.ne.s rassemblés selon des domaines d’expertises/compétences très variés et transdisciplinaires afin que l’intersubjectivité critique et l’évaluation des conséquences possibles aux lois envisagées soit représentative d’une large palette de références et de domaines de compétences (tiré au sort dans des corps de métiers différents et représentatifs de la société).
Dans tous les cas aucune entorse aux libertés fondamentales et aux « droits de naissance », ou « droits naturels » de disposer librement de son corps, ne peuvent être fait. Tout individu face à un choix de santé doit être averti de son droit le plus strict de refuser toute intervention ou traitement proposé sans subir de conséquences autres que les conséquences naturelles du développement de l’affection de laquelle il fait l’expérience. Le droit à des soins en accord avec sa conscience reste effectif quels que soient les choix de chaque individu.
Le consentement éclairé en matière de santé est une base non négociable qui ne doit faire miroiter aucun avantage ou discrimination. Le libre choix des individus quant à leur santé et à tout traitement est un droit inaliénable qui ne peut être remis en question et qui doit être respecté quels que soient les circonstances. La situation de chaque individu dans ses spécificités doit à chaque fois être pris en compte dans son ensemble et mesurée avec une balance bénéfices/risques en rapport avec l’état de santé à l'instant T des individus concernés. Le lien de confiance entre le médecin et son patient est primordial, aucun acte médical ne doit être exercé sans l’approbation totale et consciente du patient. Le choix d’un traitement plutôt qu’un autre relève de la liberté du patient. Il n’entraine aucune faveur ou discrédit d’aucun sorte que ce soit.
Les politiques de santé publique doivent en tenir compte. Les représentants et décideurs qui outrepasseraient ces considérations éthique de base et inciteraient à des actes médicaux sous influences seraient punissables pénalement. Que ce soit en cas de tentative directe ou indirect d’inciter ou de forcer des individus à subir une intervention ou prendre un traitement qu’ils refuseraient ou n’auraient pas consciemment choisis (libre de toute influence, en présentant clairement et objectivement les avantages, inconvénients, les zones d’incertitudes et d’ignorances possibles de toutes les hypothèses).
Tout patient participe activement à ses choix en terme d’actes médicaux, de médication orale ou injectée. Aucune coercition, contrainte, pressions, discrimination, exclusion de la vie sociale, des capacités à exercer son métier ou à se loger sur la base d’un refus de traitement n’est tolérable. De telles agissement politiques, économiques et idéologiques sont reconnus comme humainement indignes et punissables pénalement.
L’éthique de base en matière de santé est le consentement libre et éclairé de manière nuancée en toutes circonstances.
(C’est bien évidemment à retravailler, mais c’est pour moi le point essentiel que je retire des expériences de ces dernières années qui ont représenté je l’espère un paroxysme de peurs et de disproportions de mesures indignes niant nos altérités et besoins différenciés.
Il nous revient de garder ces expériences en conscience et à faire en sorte de ne pas répéter les mêmes erreurs/discrimination en projettant nos espoirs sur des produits/interventions médicales miracles lors de peurs, craintes collectives à l’avenir).